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D’abord implantée sur 60ha dans le Pas-de-Calais, la famille élève des porcs charcutiers, des volailles et quelques bœufs qu’elle transforme sur place et vend sur les marchés du Nord. L’exploitation s’associe rapidement avec un éleveur de la Creuse pour compenser son déficit en viande bovine (pression foncière oblige). Au départ en retraite de l’éleveur creusois, c’est un membre de la famille qui reprend la ferme.
Ainsi il crée le GAEC de la Ferme des Tilleuls Creusoise en 1998. La ferme couvre une superficie totale de 420 hectares, intégralement en agriculture biologique. Le terrain situé en Creuse est consacré sur 360 hectares, à l’élevage laitier et à viande ainsi qu’à l’élevage de moutons.
L’exploitation de cinq associés repose sur le modèle GAEC (un associé pour une voix, responsables solidairement des dettes) et emploie quatre salariés. La ferme valorise toute sa production par la vente directe (vente à la découpe ou en plats cuisinés) un choix stratégique qui permet de maintenir une relation étroite avec les consommateurs et favorise la cohésion sociale.
Depuis 5 ans et l’entrée de deux jeunes associés, le GAEC se développe rapidement. La branche du Nord augmente sa production de volailles et de porcs fermiers. Depuis trois ans, la branche creusoise transforme également le lait de vache bio en demi-écrémé fermier, crème, beurre et fromage.
Toute leur problématique réside dans la réponse à la demande des marchés de villes : Arras, Lille, Cambrai, Beuvry Gorre, Etaples, Louvignies-Quesnoy, Hesdin (leur nouveau marché) et évidemment la vente à la ferme qui vient d’être agrémentée d’un casier frigo automatique.
L’entreprise réussit à vendre sans compter ses heures, à bon prix, des volumes importants et diversifiés à une clientèle fidèle. Ajoutez à cela les marchés de Noël sur lesquels le GAEC vend en restauration rapide (burgers fermiers), les festivités ponctuelles, le marché d’été dans la baie de Somme…
Aujourd’hui le GAEC est parvenu à obtenir une production de qualité et une demande de la clientèle supérieure à l'offre. L’expérience leur a progressivement apporté une gestion technique, une clientèle fidèle et une ambition légitime de se développer.
Le GAEC a réussi à tirer son épingle du jeu grâce à sa réactivité, en investissant rapidement depuis 3 ans sur des aspects stratégiques : chaîne d’alimentation pour les volailles, adaptation réussie du système porcin face aux contraintes réglementaires, laboratoire de transformation laitier, sans compter les inévitables casses machines. En conséquence, ils utilisent leur trésorerie pour saisir les bonnes opportunités d’investissements sans attendre de monter leur dossier d’emprunt.
L’exploitation doit donc refinancer ses nombreux petits investissements sur les trois dernières années ainsi que la trésorerie pour ne pas dépendre de la banque (qui les soutient par ailleurs solidement sur les investissements de fond).
Fidèles à leurs valeurs, ils veulent faire participer la communauté MiiMOSA à l’exercice.
Merci pour votre soutien !
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