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Bonjour,
Je suis Stéphan MAO, je transforme du raisin que je vinifie pour mes voisins et moi-même, et je distille aussi plusieurs sortes d'alcools à CONDOM.
C'est dans la famille : mes parents vinifiaient déjà du raisin, et c'est chez eux que j'ai commencé à travailler le brandy et le whisky. En 2017, lorsqu'ils ont vendu leur exploitation pour partir à la retraite, j'ai acheté une distillerie abandonnée depuis 2009 comprenant cinq magnifiques alambics aux caractéristiques spécifiques me permettant de travailler toutes les bases.
D'abord de l'Armagnac, du Brandy, du Whisky, puis j'ai complété ma production en commençant à travailler le Gin, la Vodka, bientôt le Rhum... et j'ai encore d'autres idées pour la suite !
La distillation est ma passion et j'ai le souci du détail à toutes les étapes de la fabrication de mes alcools. J'ai par exemple décidé il y a plusieurs années d'arrêter les produits agressifs pour mes cuivres et de passer en bio (certifié Ecocert) tout mon matériel de distillation ainsi que ma chaine d'embouteillage. Ça me permet notamment de produire des alcools biologiques si je le souhaite. Mon attention pour les petits détails à toutes les étapes me vaut régulièrement des distinctions telles que la production du meilleur whisky européen en 2015, ou du meilleur gin biologique en 2021.
Aujourd'hui, la plupart des alcools forts sont importés alors que la France est réputée pour la finesse de son
vin et le Sud-Ouest pour la qualité de ses Armagnacs par exemple. Nous savons distiller, nos fruits sont magnifiques et nous avons tous les éléments nécessaires pour obtenir des produits de la plus grande des qualités. Je suis fier de participer à la revitalisation de mon métier en diversifiant les alcools que je produits et en répondant à une demande déjà existante.
Transformer ce que nous consommons a aussi plus de sens d'un point de vue énergétique pour transporter sur de plus courtes distances le produit fini, parce que le verre des bouteilles augmente significativement l'empreinte carbone de l'activité, et parce que la pollution de la transformation ne peut pas non plus être exportée, elle doit être pensée à l'échelle de la planète. Je sais que mes raisins, mon brassin et mon jus de canne à sucre au moins sont transformés avec un groupe de refroidissement moins énergivore.
Enfin, la production d'un rhum gersois a du sens parce que les sécheresses répétées ont montré récemment la nécessité de ne pas se reposer sur une seule activité dans le domaine agricole. Face aux aléas climatiques, avoir plusieurs sources de revenus renforce la solidité financière de la filière vin et de la région.
C'est fort de ces considérations que je vous sollicite pour financer mon projet de transformation d'un rhum blanc et d'un rhum ambré, qui sera vieilli dans des barriques de chêne français construits par une tonnellerie indépendante et artisanale, et qui auront servi au préalable au vieillissement d'autres alcools apportant des notes aromatiques particulières à mon rhum.
La collecte va servir à l'achat, au transport, à la transformation du jus de canne et à l'achat de fûts pour le vieillissement du rhum pour une production globale (rhum blanc, rhum ambré) de 20 000 litres environ.
Le sucre de canne sera extrait de cannes à sucre n'ayant pas fait l'objet de traitement phytosanitaire, et dont l'extraction du jus aura été obtenue par pelage, puis pressage. Ce mode d'extraction est beaucoup moins énergivore et plus coûteux que le broyage, communément pratiqué.
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