RIKOBOKO, un atelier de conservation à la ferme

Présentation du projet

RIKOBOCO
- L'Atelier d'Arpajan -

L’atelier d’Arpajan, c’est un espace dédié à la conservation des denrées alimentaires, au sein de la ferme Hierébelle. RIKOBOKO, c'est la marque créée: "Boko" comme Bocaux, "Riko" comme Aymeric!
 Avant de vous en dire plus, quelques présentations s’imposent !

Je m’appelle Aymeric j’ai 26 ans et je suis ingénieur agronome de formation et maraicher. L’été 2023 verra la concrétisation d’un projet muri pendant plusieurs années : un atelier de transformation et de conservation à la ferme. 
Je porte ce projet avec Juliette, ma compagne, vétérinaire, et suuuuuper cuistot. Après une période intense de réflexion, de planification du projet, et de logistique, nous avons posé nos valises à la ferme fin janvier, prêt à s’y mettre !

Différentes techniques utilisées !

Concrètement, on souhaite valoriser les productions de la ferme via cet atelier ! Avec 4 méthodes de conservation : le séchage, le salage, l'acidification qui sont des techniques traditionnelles, et le traitement thermique (appertisation), pour pouvoir proposer pestos, crèmes, condiments et sauces ! Vous vous apprêtez donc à soutenir une activité artisanale, agricole, et locale !

L'objectif est de proposer une gamme permanente de produits issus de différentes techniques de conservation. Sans s’interdire d’innover bien sûr !

Pour mener à bien ce projet, nous avons besoin de 45 000 €. Grâce à ce financement participatif, nous souhaitons pouvoir financer une partie de cet investissement, notamment le matériel qui coûte... un bras! ou deux!

Où c’est donc que ça se passe ?

La ferme Hierébelle (c’est bon vous l’avez ?) se situe dans les Hautes Pyrénées, sur la commune de Monléon-Magnoac (65670)

A quelques minutes de Castelnau-Magnoac, que l'on aperçoit sur la photo ci dessus.

Elle a vu le jour grâce à Rodolphe et Priscilla, un couple de vétérinaire / agronome (comme par hasard !) installé depuis 1 an.

Leur projet ? De l’agritourisme, de la pédagogie et du maraîchage ! Ici, on travaille le vivant, mais on cultive également l’art de vivre. 
Coté agricole, cochons, moutons, poules, oies (les œufs sont dans la couveuse !), lapins. Et un potager… qui s’est bien agrandi !

Coté tourisme, la ferme profite d’un gite, en cours de rénovation, et va accueillir d’ici deux mois sa première yourte. 
Une marre, un étang, quelques prairies, un terrain de boules… tout y est. 

Le travail est effectué manuellement, ou à l’aide d’engins non motorisés (sauf exception,  notamment pour remettre en culture d'anciennes prairies !)

Notre conduite agricole s’inspire de différents mouvements comme les techniques de culture bio intensives (à haute densité), ou la culture sur sols vivants. En résultent différents jardins ayant chacun leurs spécificités.

Différents projets sont en cours ou ont déjà été mis en place: forêt comestible, optimisation de la ressource eau, parcelle de bois de chauffage, pâturages tournants, rénovation du gite, etc.). 

Et notre arrivée à motivé de nombreux autres projets : Agrandissement de l'espace maraichage, création d'un atelier de transformation, construction de séchoir solaire, production de plants.

Nous sommes donc deux agriculteurs indépendants mais travaillant main dans la main sur la partie production végétale, dans un esprit d'entraide et de mise en commun des moyens humains et matériels. Deux projets d'installations différents, mais des perspectives communes. 

 Ce qui nous amène au cœur du sujet : l’atelier de conservation, ou plus simplement, la conserverie.

Qu’est-ce donc que ce projet de conserverie ?

Beaucoup de producteurs, que ce soit de viande ou de fruits et légumes, en sont équipés et c'est une manière pleine de bon sens de valoriser les productions non vendues.

Face aux difficultés à créer une exploitation maraichère pérenne dont le principal débouché est le légume frais, et à notre volonté de pérenniser rapidement notre installation agricole, il était important de sécuriser nos débouchés, et la valeur créée au potager. La solution ? Pour nous, la conservation.

La cuisine, les bonnes choses, c’est quelque chose qui nous plait énormément à tous les quatre, et plusieurs recettes sont d'ores et déjà validées par une majorité... d'épicuriens!

Ici, on a décidé de séparer l'activité agricole et l'activité artisanale. Il a donc fallu créer une nouvelle entreprise qui produira officiellement son premier pot, sa première conserve le 1er juillet. 
Séparer ces entités nous permet, en plus de valoriser la production de la ferme, de travailler avec des produits issus de fermes partenaires (à commencer par les voisins !), et de pouvoir proposer des prestations de transformation (utilisation du laboratoire, appertisation des produits..) notamment durant la période hivernale.

Car le but de ce projet, c'est aussi de participer à l'économie locale, apporter des produits, des services nouveaux et accessibles afin d'enrichir le tissu social et le maillage économique du Magnoac.

Différents producteurs partenaires !

Pour compléter la liste des ingrédients que nous ne produisons pas (huiles, vinaigres, sels, certaines plantes aromatiques, certains légumes selon la période), il nous tient à cœur d'utiliser, de mettre en avant des produits d'ici, ou en tout cas, de pas trop loin ! ;) 

Toujours dans cette idée de maillage territorial, de soutien à l'économie locale, de valorisation de notre territoire et de soutien aux artisans et aux producteurs, nous nous fournirons principalement auprès de producteurs ayant des pratiques vertueuses (bio, ou labelisés), et proposant des produits artisanaux de grande qualité. Ces derniers se trouvent au plus loin en Haute Garonne, Gers, et Tarn et Garonne, soit des départements limitrophes, à l'exception de la Camargue (Pour le sel oh!). Vous aurez l’occasion de découvrir ces partenaires tout au long de l’année sur notre site internet et nos réseaux !

Huiles de colza, de tournesol, de cameline, Vinaigre d’alcool, de riz, de cidre, Sel de Camargue, Ail rose… Les bons produits ne manquent pas!

Voilà, vous en savez un peu plus sur le pourquoi du comment. 
Et ces petites recettes concoctées dans la cuisine doivent maintenant franchir le pas d’un laboratoire de transformation !

A quoi va servir la collecte ?

Pourquoi avoir choisi le financement participatif

Notre entourage direct est un atout majeur dans le développement des exploitations, et nous les sollicitons déjà beaucoup.

Aujourd'hui, nous faisons appel à vous afin de nous soutenir dans ce projet. Avec cette cagnotte, avec vous, on souhaite pouvoir démarrer sur les chapeaux de roues, dés cet été, en s'affranchissant au maximum du système de prêt bancaire. On préfère l'idée de vente anticipée, de contreparties en nature, fruit de notre travail, que vous soutenez.

 Car coté maraîchage, nous sommes prêt ! mais coté conserverie voici nos besoins à la création:

Nous savons que les valeurs de solidarité et d’entraide sont fortes et peuvent déplacer des montagnes.

Le financement participatif est pour nous une solution correspondant à nos valeurs. La collecte doit permettre de faire grandir l'exploitation en aménageant l'espace de transformation ! 

Palier 1 (12 000€) : Financer à 60 % l'autoclave

Ce poste est le plus gros investissement nécessaire. Sans lui, il sera plus difficile de produire efficacement nos pickles, crèmes et pestos! Par soucis de temps, mais aussi par soucis d'hygiène. 
La bestiole s'appelle un autoclave et coûte environ 20 000 € et elle doit nous permettre d'une part de pasteuriser nos pickles, pestos et crèmes, et d'autre part de stériliser certains produits comme les coulis, sauces ou soupes, incontournables du potager.

Palier 2 (15 000 €) : Financer l'aménagement du laboratoire et de la légumerie

La rénovation des murs, le raccordement à l'électricité, le système de réutilisation des eaux, et l'achat des plans de travail représentent un budget d'environ 3 000 €.
 
 
Jusqu'à présent, l'espace investi a été utilisé pour faire du pain. On y trouve toujours pétrin et four!

Palier 3 (17 000 €) : Financer le petit matériel des ateliers de séchage et de salage

Ces deux techniques sont moins onéreuses en terme d'investissement, ouf! Mais étant donné qu'on s'apprête quand même à faire sécher pas mal de tomates, il va falloir revoir le matériel dans de nouvelles proportions !
Bacs de salage, armoire de séchage et claies, mortier, mandoline, mixeur... Le tout représentant un budget d'environ 2 000 € pour travailler dans de supers conditions !

Palier 4 (1 000 000 €): Financer une grande fête de retrouvaille. 

Si on dépasse l'objectif de la cagnotte...On  se permettra probablement d'organiser une grande soirée festive et ainsi célébrer la (l'immense!) réussite de ce financement.   

Et voilà, c'est fini!

Vous avez été nombreux à nous soutenir dans la construction de ce projet ! Je ne compte plus les fois où j'ai eu la chance de pouvoir faire grandir ce projet grâce à des échanges francs et sincères, parfois durs mais constructifs, et j'espère que ça continuera!

Merci à vous tous qui avez croisé notre chemin sur cette route, et à vous qui vous apprêtez peut-être à soutenir cette aventure qui se veut vertueuse et bienveillante d'un point de vue sociale, économique, et écologique.

Un grand merci d'avoir pris connaissance de cette campagne et d'avoir lu cette présentation ! 

N’hésitez pas à partager ce projet autour de vous, c'’est réellement grâce à cet esprit de réseau que ces projets peuvent prendre vie, et nous espérons qu'il vous aura séduit !

Vous pouvez suivre l'évolution du projet sur Instagram et Facebook, mais aussi en nous contactant directement par mail  à l'adresse suivante: atelierdarpajan@gmail.com !

Si vous souhaitez nous soutenir et être tenu informé de l'avancement du projet sans créer de compte MiiMOSA, vous pouvez nous adresser un chèque du montant de votre don (qui sera comptabilisé dans la cagnotte) ainsi que vos coordonnées à l'adresse suivante :

Aymeric Begue
 65 route d’Arpajan, Monléon-Magnoac

Merci !

Merci à vous tous qui avez pris le temps de lire ces quelques mots, et à très bientôt!