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Présentation du projet

Bonjour, je suis Caroline, happycultrice dans les Cévennes depuis environ 4 ans, dont 3 en tant qu'amatrice. C'est début 2021, suite à un licenciement économique, que j'ai décidé de me lancer pour de bon !

Je suis une ancienne chevrière, activité que j'ai dû arrêter pour raison familiale. Après avoir confié mes biquettes à un ami éleveur de confiance, je n'ai pas quitté ce monde agricole, j'y ai exercé divers emplois salariés. En parallèle, je me suis prise de passion pour le monde des abeilles, accompagnée par les conseils avisés d'amis apiculteurs professionnels de ma région.

Il est vrai qu'il est difficile de ne pas succomber à cette apiculture de petite montagne, au beau milieu d'une palette géographique et géologique exceptionnelle, où la symbiose abeilles/nature est une découverte perpétuelle.

L'année 2021 a connu son lot de difficultés, entre récolte ridicule et rucher complètement inondé. Certes, il y a eu dédommagement, mais un rien face au travail de l'année et de la première miellée du printemps.

C'est pourquoi je fais appel à vous. Je souhaite non seulement augmenter mon cheptel par l'achat de ruches et de ruchettes, mais aussi acquérir le petit matériel nécessaire au bon développement de mes chères abeilles. Et là, je pourrai vous proposer de nouveaux trésors, depuis les plaisirs sucrés jusqu'au soin du corps.

J'avais un petit cheptel de 80 ruches que je faisais hiverner dans les Cévennes gardoises aux températures plus clémentes. Je transhumais mi-mai pour plusieurs miellées : les fleurs de montagne sur Finiels, les petites fleurs des causses sur le Causse Méjan, les fleurs des remparts des Cévennes et les célèbres fleurs de châtaigniers. En parallèle de la dernière miellée de châtaigniers, il y avait la lavande sur Barjac. Je ne faisais que des petits ruchers en zone protégée afin de respecter l'équilibre de la nature. Et c'est cela que je veux relancer grâce à votre contribution.

Car la productivité ne doit plus agresser cet équilibre comme c'est déjà si souvent le cas. Et cela doit aussi passer par nous les apiculteurs. Sans nos gardiennes nourricières nous n'irons pas bien loin...

Il est important pour moi que le miel reste un produit accessible à tous. Et même si le coût de production est un poste conséquent, je suis convaincue que le circuit court est aussi une solution pour le valoriser.

Localement, j'ai trois points de vente :
un restaurant gastronomique sur Florac : L' Adonis
une structure de restauration à emporter : La Bonne Fourchette
une épicerie sur Fraissinet de Fourques : Virebayre
Une fois par semaine, je suis présente sur un petit marché de producteurs sur la commune de Villevieille dans le Gard. Vous pouvez aussi me retrouver dans de petites épiceries associatives (Le Comptoir Junasol à Junas dans le Gard, Viavino à St Christol dans l'Hérault) et dans des groupements d'acheteurs dans le Gard et sur Marseille. La partie transformation se fait dans les Cévennes, dans une miellerie collective. Comme je souhaite maintenir un prix abordable, c'est un critère que je prends en compte dans mes différents points de vente.

A quoi va servir la collecte ?

Votre aide va me permettre l'achat de ruches supplémentaires, de ruchettes Langstroth (plus légères et plus faciles à manipuler) et de petites fournitures indispensables au bien-être des abeilles.
Ainsi, je pourrai remplacer les ruches qui ont été inondées et diviser mes essaims actuels. Les ruchettes quant à elles serviront pour les essaims de l'année,  pour des miellées particulières et délicates.
Le temps restant avant la prochaine saison est très court, c'est pourquoi j'ai choisi le fournisseur principal ICKO à Bollène dont la tarification me permets de vous présenter le détail de la collecte.

Premier palier de la collecte : agrandir le rucher
– 25 ruches + hausses + cadres = 2770 €
– 20 ruchettes Langstroth + hausettes + cadres = 1845 €
– feuilles de cire = 2170 €
soit un total de 6 785 €

Deuxième palier de la collecte : soutenir les abeilles dans la période délicate qu'est la sortie de l’hiver
En effet, nourrir les abeilles est devenu quasi indispensable pour leur survie car elles doivent faire face à des printemps très capricieux.
– sirop et candi = 2 860€

Récapitulatif de la collecte :
ruches, ruchettes et cire + sirop et candi + 8 % pour les frais de fonctionnement de MiiMOSA = 10 400€

Merci à vous tous pour votre soutien !!

Caroline